Rose-Anne Retraitée


« J’ai à présent le devoir de vivre et d’être heureuse avec moi-même. »

Je m’appelle Rose Anne et j’ai la soixantaine. Il y a un an, j’ai rencontré Samantha sur les réseaux sociaux grâce à une amie commune. À cette époque, je venais de commencer une relation avec un homme alors que je divorçais de mon mari. Cet homme, que je connaissais depuis un certain temps et avec qui je faisais de la randonnée, m’a attirée immédiatement par ses qualités physiques et intellectuelles. Contrairement à mon mari, il était grand, réservé et très séduisant.

Notre relation a rapidement évolué, et en l’espace d’un mois, nous étions persuadés d’avoir trouvé l’âme-sœur. Cependant, il n’était pas prêt à divorcer de sa femme, alternant entre des jours de certitude et d’incertitude, ce qui a rendu notre relation très difficile à vivre. Samantha m’avait mise en garde, affirmant qu’il n’était pas encore disponible, mais aveuglée par l’amour, je n’ai pas écouté.


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Cette relation tumultueuse a commencé à affecter ma santé et mon bien-être. Malgré mon optimisme et ma foi, j’ai dû reconnaître que pour qu’une relation fonctionne, il faut être deux à y croire. Ses hésitations et son comportement m’ont fait douter, et j’ai fini par décider de mettre fin à cette histoire. La coupure nette était la seule solution viable.

Pendant cette période, j’ai réalisé que j’étais tombée dans un schéma psychologique semblable à celui des adolescents à qui on interdit quelque chose, et qui, par rébellion, finissent par le faire quand même. Mes amis et Samantha m’avaient conseillé de faire attention, mais l’amour aveugle m’a poussée à ignorer ces avertissements.

coaching de Samantha m’a beaucoup aidée. Il m’a permis de me recentrer sur moi-même, de continuer à développer mes talents et de m’affirmer malgré les épreuves. J’ai compris que ma foi devait être dirigée au bon endroit, principalement vers moi-même.

Aujourd’hui, je repars avec la force de deux expériences difficiles. J’ai appris à dire non, à ne pas tolérer la maltraitance et à reconnaître l’importance de la patience et de l’usure émotionnelle. Je ne sais pas si je rencontrerai quelqu’un d’autre, mais je sais que je dois vivre pleinement et être heureuse pour moi-même.