Julie collectionne les échecs amoureux, mais semble n’aller que vers des mecs pas libres, infidèles, violents ou pas prêts à l’engagement. Ça la conforte ainsi dans l’image négative qu’elle a des hommes. Mais finalement, l’image négative qu’elle a d’elle-même et le peu d’estime qu’elle a pour sa personne ne lui font-ils pas choisir des hommes qui l’aimeront autant qu’elle s’aime ? Voici l’exemple le plus fréquent de l’auto-sabotage en amour. Il y en a des centaines, aussi bien en amour que dans notre vie professionnelle et amicale.
Les pensées négatives et l’auto-sabotage en amour
L’auto-sabotage est l’une des causes les plus courantes lorsqu’il s’agit de rupture amoureuse. En effet, il correspond à un jugement que l’on se porte à soi-même, un jugement négatif, où l’on ne se trouve pas assez bien, pas assez compétente, où l’on ne mérite pas l’amour de l’autre. À cela vient s’ajouter un ensemble d’attitudes que l’on va mettre en œuvre pour appuyer nos croyances. Nous devenons notre propre obstacle à la réussite.
Dans une relation amoureuse, cette peur de souffrir, nos pensées négatives vont influencer notre inconscient. Nous allons sans cesse anticiper les pensées et faits de notre partenaire de façon négative puisque intimement persuadée que nous n’avons pas assez de valeurs pour être aimé pleinement.
Notre subconscient nous empêche d’être heureux et bloque les pensées positives. Échouer fait partie de notre zone de confort. Ces émotions négatives vont nous empêcher d’atteindre nos objectifs d’épanouissement et de lâcher-prise.
On peut se poser les questions suivantes : qu’est-ce qui justifie que j’ai de tels agissements à l’encontre de moi-même ? Pourquoi tant de négativité à mon encontre ? Qu’est-ce qui me pousse à me nuire et à me rendre malheureuse ?
L’auto-sabotage en amour cache des failles bien enfouies
Plusieurs facteurs rentrent en compte dans cet état de fait. On connaît pertinemment le but que l’on cherche à atteindre, mais l’on va tout de même réfréner notre succès en semant la pagaille dans notre cheminement.
En y regardant de plus près, on se rend compte que ces agissements cachent bien souvent des blessures que l’on a subies durant notre enfance ou notre passé. À un moment donné de notre vie, on s’est ouverte à l’amour, on était confiante et pleine d’espoirs et un événement est venu rompre ce bonheur.
Cela peut être l’abandon d’un parent, la perte d’un être cher ou tout simplement le fait d’avoir vécu une trahison ou un échec amoureux qui nous a plongés dans un état d’insécurité. Cet événement a entaché notre estime de nous, à fait naître en nous des peurs.
Tout ceci a encré en nous l’idée que nous n’avions pas le droit au bonheur, que nous n’étions pas dignes de cet amour et donc d’être aimé.
L’être humain s’accroche à ce qu’il croit être vrai.
Et comme l’être humain, va conforter l’idée à laquelle il a voulu adhérer, il va tout faire afin d’affirmer ce qu’il s’est dit. Ces agissements vont donc corroborer ses pensées. Qu’elles soient bonnes ou néfastes pour lui.
Le manque de confiance en soi et de connaissance de soi, qui va de pair avec cette situation, va donner de l’engrais et entériner le désarroi et le mal-être de la personne. Elle va comme cela s’enliser dans un marasme émotionnel, qui ne pourra la conduire qu’à un échec amoureux… Et renforcer le manque d’estime de soi. Un véritable cercle vicieux.
Alors comment faire pour prendre conscience et vaincre cet auto-sabotage, et enfin vivre un amour plus harmonieux ?
3 clés très fortes qui vont nous permettre d’éradiquer cet auto-sabotage
1. Maîtriser ses pensées pour éradiquer l’auto-sabotage
Pour maîtriser ses pensées et arrêter d’auto-saboter ses relations amoureuses, vous pourriez vous tourner vers l’une des solutions suivantes.
Prendre conscience de ses sentiments profonds
Tout vient et est provoqué par notre esprit. Notre façon de penser façonne qui nous sommes et ce que nous faisons dans la vie : nos réussites et nos échecs.
Donc, pour changer, il va falloir être consciente de la dévalorisation inconsciente que l’on s’impose et prendre confiance en soi. On sait que ce genre de pensées nous est néfaste. Alors, dès qu’une pensée va surgir, on va tout simplement dire « NON» et passer à autre chose.
Nous devons faire blocage à notre petite voix négative et laisser place à l’optimisme. Nous devons oser l’amour de soi et être bienveillante envers nous même. Je dis toujours que la conscientisation est le début de notre « résurrection » émotionnelle lorsqu’il s’agit de changer une mauvaise attitude et d’aller de l’avant.
Utiliser un cahier de note
Un autre outil très utile est de prendre un simple cahier et de noter d’un côté nos qualités et de l’autre nos défauts. Vous pouvez ainsi être votre propre thérapeute. L’être humain est conditionné pour voir toujours ce qui ne va pas, plutôt que de voir ce qui est positif. De ce fait, naturellement, vous verrez que vous allez avoir une liste beaucoup plus longue lorsqu’il s’agit d’énumérer les points négatifs. Le but de faire un tel découpage, est de s’en servir au fil du temps.
La liste des qualités va vous permettre de vous rendre compte à quel point vous êtes une personne pleine de ressources et qui mérite d’être aimée. Elle vous permettra aussi de pouvoir vous y replonger lorsque vous aurez du « vague à l’âme » et que vous douterez de vous. Il n’est pas narcissique de redorer un peu son ego et l’image que l’on a de soi. Cette liste démontre quelles sont les qualités qui émergent de votre personnalité, et ce que vous allez offrir à l’autre. Elle va vous aider à prendre confiance et à apaiser vos doutes.
Concernant la partie des défauts, il s’agira de vérifier si ce que vous avez mis en avant s’avère être juste et ainsi démonter une à une les choses qui sont issues de vos pensées irrationnelles. Cette analyse transactionnelle vous aidera dans votre guérison de l’âme et vous aidera à vous détacher du regard des autres pour retrouver confiance en vous.
Suivre une thérapie
Une psychothérapie ou une thérapie comportementale brève auprès d’un psychothérapeute seront parfois nécessaires pour guérir une phobie relationnelle.
Faire table rase d’une enfance douloureuse, ou encore guérir d’une relation avec un pervers narcissique. Consulter un professionnel de santé est important si vous souffrez d’anxiété ou de dépression.
2. L’auto-sabotage contre l’auto-suggestion
L’auto-suggestion va nous permettre de changer nos pensées négatives par du positif. C’est le psychologue Coué qui expliquait que l’on peut reprogrammer nos pensées. On va donc échanger nos idées négatives par des idées positives. Si l’on affirme que l’on n’est pas assez jolie, on va par des phrases répétitives reprogrammer notre façon de penser.
Il s’agit d’avoir chaque jour des affirmations positives sur soi. Dire par exemple, pour une femme qui ne se trouve pas assez jolie, je suis une personne pleine de charme, je tends à m’améliorer, je deviens de plus en plus agréable à regarder, j’ai confiance en moi, etc. Le but est de se d’affirmer ces phrases au moins une quarantaine de fois dans la journée. Il s’agit de cultiver positivement l’image de soi.
On pourra le pratiquer le soir et le matin, et se choisir des moments propices en fonction de nos possibilités. Moi, je trouve que le soir au couché est une très bonne option, car notre esprit va pouvoir continuer à travailler durant notre sommeil !!
De nombreuses études en neurosciences sont venues confirmer les recherches du professeur Coué. Elles ont démontré que notre manière de penser pouvait se modifier et se changer. Tout dépendait de ce que l’on voulait « ingérer » comme style de pensées, et donc orienter notre façon de voir les choses, soit de manière positive, soit de manière négative.
Être consciente que l’on a une faible estime de soi va nous motiver à développer une attitude optimiste, à nous épanouir et retrouver l’estime de soi en pleine conscience.
3. Pratiquer la positive attitude
Il ne s’agit pas de penser que nous évoluons dans le monde » des bisounours ». Au contraire, il s’agit de choisir ce que nous allons faire avec ce qui nous arrive dans la vie.
Parfois, on observe certaines personnes en pensant qu’elles ont plus de chance que nous, mais c’est faux. Car tout le monde, a son lot de contraintes, de difficultés et de problèmes. En revanche, la manière de réagir est différente en fonction de chacun.
Si cela ne fonctionne pas comme je le désire, j’ai le choix de m’appesantir sur ce qui me contrarie ou de passer outre. J’ai le choix de suivre simplement mon intuition, j’ai le droit d’avoir confiance en moi sans me dévaloriser. Tout est une question de mentalité et de prise de décisions. Nous avons le choix d’être heureuse ou pas, sans culpabilité !
C’est Louise Hay qui disait « Je ne résous pas les problèmes, je résous mes pensées. Alors les problèmes se résolvent d’eux-mêmes ».
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L’auto-sabotage n’est pas une fin en soi
La question en fait que l’on doit se poser c’est : qu’est-ce qui va m’aider à atteindre mes objectifs ? Est-ce que le fait d’avoir une attitude destructrice, des pensées négatives va m’aider ? Ou, plutôt, dois-je choisir d’avancer, de cheminer pour trouver les tuteurs et les moyens qui me permettront d’atteindre mon but et d’être pleinement heureuse seule ou dans une vie de couple.
Nous avons toujours les clés en main pour construire notre avenir. À nous de nous faire du bien…
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Avec tout mon amour,
